ZAC Bords de Marne – L’immeuble change de main …

     Nexity-Reim et Lexin Capital viennent de conclure, par l'intermédiaire d'une société commune détenue respectivement à 20% et 80%, l'acquisition de cet immeuble de bureaux en état futur d'achèvement de 18.000 m² dans la ZAC des Bords de Marne, rue Charles de Gaulle.

La société d'investissement privée Lexin Capital LLC est basée … à New-York ! Pour son président Metin NEGRIN, "cette acquisition à Alfortville reflète notre confiance dans la force du marché parisien, même dans cette période incertaine".

Le montant total de l'investissement s'élèvera à environ 60 M€. L'ensemble sera prochainement proposé à la location pour une livraison en mars 2010.

Les travaux viennent de débuter  sur ce terrain de 1,8 hectares (photo ci-dessous): rappelons que c'est la 1ère  tranche du programme. Pour les 18.000 m² de bureaux, c'est un chantier de 2 ans (mai 2008 – mai 2010 selon le panneau).

On en conclut donc que, si une seconde tranche de logements (26.000 m² annoncés au départ) et commerces reste à l'ordre du jour, elle ne se fera qu'à partir de 2011 .. ?!

Le bruit avait couru en 2006 que le site devait être dépollué au préalable. Qu'en est-il aujourd'hui ?

En quoi consiste une dépollution ? voir encadré

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La réhabilitation des sites pollués - quels enjeux ?

Des décennies d'activité industrielle intensive ont généré ces pollutions.

Les raisons de réhabiliter aujourd'hui sont évidentes :

-          la pression foncière pousse à la réhabilitation d'anciens sites industriels, notamment en zone périurbaine. Dépollués, ces sols accueilleront des logements, des bureaux ou des bâtiments publics (comme le programme de la ZAC Bords de Marne).

-          l'érosion du tissu industriel français (délocalisation, fermetures d'usines), qui engendre un besoin important de réhabilitation.

-          le renforcement des contraintes environnementales, qui pousse à plus de transparence.

 

Deux freins majeurs à cette dépollution : l'absence de valeur-seuil qui définit une terre polluée ou une terre propre ; et le coût élevé.

Les intervenants : les grands groupes du BTP (Bouygues, Vinci) ou de services collectifs (Veolia, Suez) (1), et certains opérateurs n'interviennent que sur un des métiers concernés.

A Alfortville, le programme a déjà pris beaucoup de retard depuis la découverte des besoins de dépollution : voir photo prise le 1er juin 2008.

 

(1) . Il y aurait en France 4000 sites pollués ou à risque. L'Union Professionnelle des entreprises de Dépollution de Sites (UPDS) recense une quarantaine de structures sur un marché de 490 M€ .

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29/06/2008

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