Y a t’il des emprunts « toxiques » à Alfortville ? Nous voulons savoir !
Selon la presse des derniers jours, la Seine-Saint-Denis détient le triste record de la plus forte proportion de prêts dits "toxiques" (1) dans l'encours de sa dette (environ 97%).
D’autres collectivités locales en Ile de France auraient contracté ces prêts apparemment avantageux, mais reposant sur des montages financiers complexes et dangereux.
Nous voulons savoir si c’est le cas de la ville d’Alfortville ou de la Communauté d’Agglomération Plaine Centrale dont nous dépendons aussi.
Mesdames et messieurs les Conseillers d’opposition, nous comptons sur vous pour obtenir les réponses et rassurer tous ceux dont les impôts locaux sont en jeu.
(1) Qu'est-ce qu'un prêt toxique ?
Les collectivités locales ont contracté depuis le milieu des années 90 des prêts à taux variables. Mais il y a plusieurs types d'emprunt à taux variables. Celui qui pose problème aujourd'hui est l'emprunt dit "structuré". Mais attention tous les prêts structurés ne sont pas toxiques. Les produits structurés sont qualifiés de prêts hybrides. Ils consistent dans un premier temps, à proposer des taux bonifiés, mais en contrepartie dans une deuxième période les taux sont variables. Avec l'emballement des marchés, les taux se sont envolés. Ces taux sont fixés sur des bases dites "exotiques", c'est-à -dire selon le cours du change du yen, du dollar ou encore du franc suisse.
Quelles sont les conséquences pour les contribuables ?
Pour faire face à ces prêts toxiques, les collectivités seront contraintes d'augmenter les impôts locaux et de renoncer à certaines dépenses publiques.