Un Syndicat du logement pour le Grand Paris ?

Alfortville évolue dans une région, une communauté d’agglomération, et face à des acteurs du transport comme le STIF (voir notre article Transports – lien) qui nécessitent une cohérence. Il devient nécessaire d’y organiser le logement en commun.

Ci-après l’article paru dans Bati-Actu le 27 mars 2008, sur l’ébauche de cette coordination au sein du Grand Paris.

« La commission du conseil régional d’Ile-de-France en charge du Grand Pairs s’est vue remettre dix propositions concernant ce projet. Il est notamment question de mettre en place une autorité organisatrice sur le logement.

La commission ad-hoc du conseil régional d’Ile-de-France en charge du Grand Paris, composé de 19 membres, a examiné jeudi 10 propositions visant une «nouvelle cohérence métropolitaine». Ce rapport préconise notamment la mise en place d’une autorité rassemblant les différentes collectivités sur le sujet du logement.

La commission Planchou explique dans un document-étape la nécessité de mettre en place une «autorité organisatrice» sur le logement, qui rassemblerait la région, les départements et les intercommunalités, à l’image du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). Cet organe pourrait ainsi veiller à la cohérence entre programmation de logement, développement de l’offre foncière et répartitions des financements, tout en veillant à l’application de la loi SRU. La commission Planchou juge d’ailleurs nécessaire «d’augmenter le seuil d’application de la loi SRU pour les logements sociaux à 30%», contre 20% actuellement, afin d’atteindre le seuil de construction de logements fixé par le Schéma directeur régional d’Ile-de-France (Sfrif).

Le rapport veut également «accentuer la solidarité entre les territoires les plus favorisés de la région, qui ne sont plus uniquement situés en zone centrale, et le reste» de la région, notamment en instaurant une taxe professionnelle unique pour toute la région, et en renforçant le fonds de solidarité des communes de région (FSDRIF). »

Notons au passage que le Grand Paris n’est pas notre débat : les Franciliens se rêvent pas de nouvelles structures, mais de transports de qualité, des logements moins chers, et d’emplois..."

Quel serait l’impact sur la politique du logement de notre Municipalité ? Y a t’il une opposition structurée pour réagir aux propositions les démagogiques entendues en conseil municipal 

__________________________________________________________________

Selon le site www.ile2france.org, le Sdrif, en l’état actuel, ne répond pas aux attentes des Val-de-Marnais en matière de logements. Extrait :

(Parmi) les principaux points d’opposition au Sdrif dans le Val-de-Marne :

Logement : des objectifs irréalisables
  Objectif pour le 94 : 7 500 logements par an entre 2005 et 2030 sur le département avec un objectif de 35% de logements sociaux mieux répartis sur le territoire alors que le nombre de constructions en 2006 est de 2205.

____________________________________________________________________
Pour atteindre 30% de logements sociaux sur les 60.000 constructions de logements par an en Ile-de-France, il faut en construire 640.000, soit plus de 32.000 par an, soit plus de la moitié des nouvelles constructions chaque année. De plus, des terrains mobilisés dans le Sdrif gardent une vocation économique, voire industrielle, d’autres sont impropres à la construction, il y a une carence de foncier dans certains territoires du Val-de-Marne, comme dans les autres départements de la petite couronne.

____________________________________________________________________

Pour lire l’article complet : http://www.ile2france.org/article.php3?id_article=1652



15/04/2008

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 102 autres membres