Oui, le stationnement à Alfortville est anarchique, ceux qui pourraient faire respecter les règles sont débordés, les camions-poubelles sont souvent bloqués, les véhicules-ventouses sont partout, les recettes des parcmètres sont faibles, les commerçants perdent de la fréquentation,  etc,  etc . L'inventaire est incontestable, sauf pour la Mairie qui s'accroche à une étude surprenante pour ne rien faire.

Parmi les points névralgiques, le canton nord dans son ensemble, et les alentours de la Mairie et de la gare RER en particulier. Là, pas de salut sans création de places de parkings publics.

Nous préconisons par exemple de :

- préempter deux terrains ou bâtiments adéquats et d'y créer au minimum 50 places, pour la Mairie comme pour le RER,

- favoriser le stationnement court, par  la gratuité de la première heure (pour la zone commerçante),

- Mettre en gestion privée (ou Société d'Economie Mixte)) de tous les parkings de la ville, Pôle culturel compris, et les sécuriser par système de vidéo-protection,

- Refuser le permis de construire à tout immeuble futur n'ayant pas une place de parking par appartement (si on limite la hauteur des constructions futures à R+3, ce sera plus « tenable Â»),

- Enlèvement réel des voitures- ventouses  8 jours après leur identification, (grâce à une police municipale plus présente),

- Interdire le stationnement (réellement là aussi) devant les écoles et crèches,

- Réduire de moitié les places « tolérées Â» à cheval sur les trottoirs, par la réalisation de réels emplacements aménagés et fleuris,

- Mettre en place des horodateurs dans les rues les plus saturées du canton nord,

- Leur appliquer un tarif résident (voir notre article du 9/01/08 – stationnement payant et écologique) valable pour les commerçants.

Ces nouvelles règles pourraient être vécues comme une contrainte à la mise en route, ce qui serait légitime après tant d'années de laxisme absolu. Elles seront montrée du doigt par ceux qui ne proposent rien.

Mais c'est un mal nécessaire, et notre situation actuelle n'est pas la norme, c'est l'exception !