Marché ou « marché noir »?
Un dimanche matin parmi tant d’autres :
Un ASVP veille à la circulation en bout de marché, rue Paul Vaillant Couturier. A environ
Notre ASVP lui tourne consciencieusement le dos, feignant de ne pas voir. Un peu d’humanisme pour un représentant de
Marchons un peu nous, aussi ! Tiens, une couverture par terre, toujours entre deux forains qui paient leur place. Que vend-on à la sauvette, mais au vu de tout le monde ?
Ces CD réinscriptibles, sans personnalisation dans leur pochette en plastique souple, et dans laquelle on a glissé une photocopie couleur de jaquette de film. Il y en a une bonne centaine ! Pas de prix ? N’allons pas demander, on pourrait être complices de recel de copies pirates …
Mais … ce n’est pas le placier, juste là ? Lui aussi aurait des problèmes de vue, alors ?
Heureusement, il y a trois opticiens dans cette rue commerçante : un bon vivier de clientèle pour eux ! cela leur évitera de baisser le rideau, comme d’autres boutiques à vendre, et qui ne trouvent pas preneur.
Et je vous passerai le « type » qui m’a tiré par la manche, sur le même marché central il y a quelques semaines pour me proposer des montres sous son blouson. Il n’est pas venu aujourd’hui ?
Comment garder des échoppes de qualité au marché d’Alfortville si l’économie souterraine devient la nouvelle norme ? La crise a bon dos …
Et moi qui croyait naïvement que nous avions un conseiller municipal délégué au commerce et marchés forains ! A quoi sert-il ?
Roland D.