Marché ou « marché noir »?

 

Un dimanche matin parmi tant d’autres :

Un ASVP veille à la circulation en bout de marché, rue Paul Vaillant Couturier. A environ 5 mètres de lui, entre les deux premiers forains officiels installés le long du trottoir, une femme a étalé ses bouquets de fleurs et griffonné sur une pancarte sur un carton grossièrement déchiré: « 3 euros Â».

Notre ASVP lui tourne consciencieusement le dos, feignant de ne pas voir. Un peu d’humanisme pour un représentant de la Loi, me direz-vous ? Admettons. Mais les forains officiels, eux, payent une redevance …

Marchons un peu nous, aussi ! Tiens, une couverture par terre, toujours entre deux forains qui paient leur place. Que vend-on à la sauvette, mais au vu de tout le monde ?

Ces CD réinscriptibles, sans personnalisation dans leur pochette en plastique souple, et dans laquelle on a glissé une photocopie couleur de jaquette de film. Il y en a une bonne centaine ! Pas de prix ? N’allons pas demander, on pourrait être complices de recel de copies pirates …

Mais … ce n’est pas le placier, juste là ? Lui aussi aurait des problèmes de vue, alors ?

Heureusement, il y a trois opticiens dans cette rue commerçante : un bon vivier de clientèle pour eux ! cela leur évitera de baisser le rideau, comme d’autres boutiques à vendre, et qui ne trouvent pas preneur.

Et je vous passerai le « type Â» qui m’a tiré par la manche, sur le même marché central il y a quelques semaines pour me proposer des montres sous son blouson. Il n’est pas venu aujourd’hui ?

Comment garder des échoppes de qualité au marché d’Alfortville si l’économie souterraine devient la nouvelle norme ? La crise a bon dos …

Et moi qui croyait naïvement que nous avions un conseiller municipal délégué au commerce et marchés forains ! A quoi sert-il ?

 

Roland D.



26/09/2009

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