La Ville d’Alfortville a lancé l’avis d'appel public à la concurrence (annonce No 08-99464), marché pour l’exploitation et l’entretien du stationnement payant de la Ville.

Pour mémoire, notre stationnement payant couvre tout juste 1.032 places, pour 42.800 habitants :

• 651 places sur voirie (avec 37 horodateurs existants),

• le remplacement d'horodateurs existants et l'installation de nouveaux horodateurs

• le Parking de l'hôtel de ville (102 places),

• le parking du Pôle culturel (108 places),

• le parking aérien Carnot (30 places),

• le parking aérien du cimetière (51 places)

• l'exploitation du parking de la gare RER (90 places),

Un comparatif avec les villes voisines mieux organisées serait instructif …

Le début des prestations (fournitures/services) est le 1^er août 2008 (pour un avis à la publication du 24 avril 2008). Le marché est conclu à compter de sa date de notification jusqu'au 31 décembre 2008. Il est renouvelable trois fois, par reconduction expresse, pour une période d'un an, sans excéder la date du 31 décembre 2011.

On notera que cet « appel d’offre ouvert Â» ne prévoit pas d’extension à de nouvelles zones, donc que la Mairie n’envisage pas d’étendre le parking de la gare, ou de construire un nouveau parking pour accéder aux commerces du centre ville, comme suggéré sur ce blog ( Lien).

Par contre, reconnaissons-le, il semble que nous ayions été entendus sur un point (voir notre article –lien):
Selon l’appel d’offre : « Pose des horodateurs : Les horodateurs seront en règle générale raccordés et alimentés par panneau solaire. Â»

Enfin un peu de respect de l’environnement dans une décision liée à l’urbanisme !

Malheureusement, la Mairie n’a toujours pas pris la mesure du problème de stationnement en général, en particulier du canton Nord : les véhicules abandonnés depuis des mois sur les trottoirs sont toujours là, la police se déplace rarement pour faire enlever ceux qui bloquent les sorties de garage, et les agents de la voirie (ASVP) sont toujours aussi peu nombreux…

L’immobilisme n’est pas que chez les propriétaires de « véhicules-ventouses Â», il est bien ancré chez nos élus !