Le Ministre de l’Education à Alfortville
Luc Chatel était en visite le 17 août 2009 dans un centre d'animation de la ligue de l'enseignement, partenaire du ministère de l'Éducation nationale, où il a rencontré des jeunes qui ont souhaité donner à leurs vacances une dimension éducative.
Dans ce centre de la rue de Toulon, il a affirmé avoir proposé aux syndicats d'enseignants, aux fédérations de parents et aux organisations lycéennes de lui adresser "pour le 1er septembre une contribution écrite sur leurs accords ou désaccords" avec les propositions figurant dans le rapport remis en juin par Richard Descoings, directeur de Sciences-Po Paris.
Ce dernier est chargé par Nicolas Sarkozy d'une mission de concertation sur la réforme du lycée. Il a proposé de construire un lycée plus juste, par une revalorisation de la voie technologique (surtout de la série industrielle STI), le rééquilibrage des séries de la voie générale (L, S et ES), davantage d'oral aux examens de langues et un temps d'accompagnement à côté des cours.
"Il ne s'agit pas de réformer pour réformer, mais de rendre le lycée plus juste", a précisé Luc Chatel, qui a évoqué l'objectif de passer "d'un système d'orientation subi à un système choisi et réversible".
Le Ministre va devoir s'atteler aussi au primaire où le malaise semble le plus profond : profs déprimés ou en révolte, réformes mal acceptées, etc.
«Nous espérons que le nouveau ministre nous aidera plus que l'ancien», a souligné Gilles Moindrot du Snuipp, principal syndicat du primaire, qui craint que le nouveau ministre poursuive la politique de son prédécesseur.
Pour l'instant, Luc Chatel, qui communique aussi sur la grippe A et sur la baisse des prix des fournitures, bénéficie d'un à priori favorable : «Il est ouvert au dialogue social.» Peu au fait des sujets, il semble vouloir apprendre et écouter les syndicats.
Mais pour nous alfortvillais, la démographie étant bien plus forte que la moyenne nationale, le nombre de places à l'école (comme en crèche) est de plus en plus insuffisant. Une réponse locale ? Non : Ã
Roland D.