Les Alfortvillais(es) tiennent à leurs commerces, et pourtant les rideaux baissés et affiches de location sont nombreuses en centre ville. Pourtant, un conseiller municipal actuel est en charge du commerce et de l’artisanat. Que doit faire notre Municipalité pour les conserver et augmenter leur attractivité ? Voici quelques modestes propositions collectées au gré de nos débats :

Commerce et stationnement: deux problèmes étroitement liés

Pour favoriser la fréquentation, on doit réguler la circulation (et pas l’interdire !) : les livraisons, les voitures des commerçants et celles des consommateurs.

Monsieur le(la) futur(e) maire (qui que vous soyez),  organisez le flux avec des parkings publics plus nombreux proches des commerces, et une tarification incitative : 1 heure gratuite pour tous, des macarons pour les commerçants (pour plus de précision, voir notre article du 3/02/08 sur le stationnement)

Remarque : Quand on empêche les voitures d’accéder au centre ville, on déplace les acheteurs sur des trajets plus longs en périphérie et on consomme plus de CO². De plus, les centres commerciaux ne sont pas sur notre commune : les achats profitent alors à l’économie de Créteil, de Vitry, ou d’Ivry !

Associations de commerçants de quartier

Selon le livre-programme distribué récemment, René ROUQUET s’engage à « favoriser la redynamisation des commerçants d’Alfortville Â» . A notre connaissance, une seule structure de commerçants existe à ce jour, le GEDA (Groupement Economique et Dynamique d’Alfortville).

Qu’il le fasse en subventionnant plusieurs associations de commerçants de quartiers (une pour la rue Vaillant Couturier et une pour la rue Etienne Dolet par exemple), plutôt que des associations inutiles et vides d’objectifs comme le Comité de Jumelage ou Seine Amont Développement, déjà dénoncées en Conseil Municipal.

Ramener une vie commerçante au sud doit aussi être un objectif : R Rouquet propose (enfin, et comme tous les candidats !!) la rénovation du centre Commercial du Grand Ensemble.

N’ayons pas peur d’admettre que c’est un bon point, bien que tardif.

Ne pas laisser péricliter les installations de Chinagora est aussi une obligation. La complémentarité entre une zone commerçante et le futur pôle de bureau dont nous avons tant parlé ici est évidente (voir article du 23/01/08).

Un cinéma et un bureau de Poste (entre autres) seraient de nature à dynamiser une vie commerçante à la pointe Nord, évitant ainsi d’en faire un quartier de bureaux qui « ferme à 18h00 Â» tous les soirs.

Ouverture nocturne hebdomadaire et du dimanche matin

Les commerçants, c’est un peu de notre lien social. Permettons leur, s’ils le désirent, de :

-          Faire une nocturne par semaine, comme préconise le rapport de Robert Rochefort, directeur du Credoc,

-          Ouvrir le dimanche matin : il existe déjà 184 types de dérogations au plan national. Autant généraliser et laisser chaque commerçant décider d’ouvrir ou pas!

Certains pensent que c’est utile seulement au moment des fêtes, d’autres non !

Avantage supplémentaire : ce besoin créera des emplois à temps partiels (pour les étudiants ou d’autres).

Les marchés

Certains les disent en perte de vitesse : la fréquentation est là le dimanche matin au Centre Ville, à Carnot ou rue de Rome. Les candidats aux Municipales le savent et s’y bousculent actuellement.

Mais la qualité des produits « serait en baisse … Â»  Les forains les plus prisés auraient-ils préféré le marché d’une ville voisine pour une question d’accueil, de tarif, ou de relations avec la mairie et le placier ?  Nous serions ravis d’avoir des témoignages sur ce sujet.

La réhabilitation du marché couvert place d’Atcharak ne fait pas  l’unanimité ? Que proposent nos candidats ?

En conclusion, sans commerce dynamique, nous serions une ville-dortoir.

Et sans entreprises et commerces, nous manquerions de dynamisme, de recettes fiscales, et d’emplois. Régler leurs problèmes, c’est régler les nôtres ! Sur ce sujet aussi, c’est sur des propositions concrètes qu’il faudrait pouvoir choisir notre Maire …