Le braqueur de l’épicier sous les verrous
Nous publions ici l’article paru dans le Parisien du 3 avril, qui étaye les problèmes de sécurité croissants signalés par de nombreux témoignages alfortvillais.
C’est en prison que le braqueur de l’épicier attendra son jugement. Présenté en comparution immédiate mercredi en fin de journée, il a demandé et obtenu un délai pour préparer sa défense : il sera jugé le 6 mai devant le tribunal correctionnel de Créteil.
Le 2 février dernier, alors qu’il s’apprête à fermer son magasin, peu avant minuit, un épicier se retrouve braqué par un homme cagoulé et ganté. Les cris du commerçant alertent son épouse puis son fils, qui parvient à alerter la police. Le braqueur tente d’arracher la caisse mais n’y parvient pas. Au moment où il prend la fuite, une voiture de police l’aperçoit alors qu’il disparaît dans les immeubles tout proches.
Si l’homme ne peut être retrouvé, les policiers découvrent une paire de gants semblable à celle utilisée par le malfaiteur. Une recherche ADN va livrer le nom de la dernière personne qui a porté ces gants. Déjà connue des services de police, elle a curieusement disparu du secteur.
Un avis de recherche de la police judiciaire de Nantes ramène les projecteurs sur l’homme : il est recherché pour avoir foncé sur des policiers au volant d’une voiture volée. Sa dernière adresse connue étant à Alfortville, les policiers du département se présentent à son domicile. L’individu y est revenu. Un retour au bercail qui lui vaut aujourd’hui d’être placé en détention provisoire.
Le Parisien
Encore un fait divers qui prêche pour une combinaison de moyens pourtant classiques en ville, sauf chez nous : un renforcement des effectifs de police nationale, la création d’un vraie police municipale en nombre suffisant, et la vidéo-protection pour les lieux publics et les commerces sensibles.
Aucune réalisation concrète pourtant de la part de notre Mairie, depuis son catalogue de promesses électorales de mars 2008 !
Roland D.