La Poste du Petit Pont, suite

En février dernier, je vous livrais l'exaspération que je partage avec la majorité d'entre vous à propos du bureau de Poste, place du petit pont (lien).
Quelle ne fut pas ma surprise la semaine dernière, en allant y chercher un recommandé !
Comme à l'accoutumée, une longue file d'attente se dessinait à l'extérieur du bâtiment, puisque deux guichets seulement étaient ouverts. A un certain moment, sans qu'on sache pour quelle raison, il n'en restait plus qu'un. Classique, me direz-vous ?!
Mais une pancarte à l'intérieur informait « l'aimable clientèle » qu'en raison des congés annuels, du 2 juin au 26 septembre (ce sont vraiment des grandes vacances ), les horaires d'ouverture de la poste étaient réduits ! Et bien sûr, sans pour cela ouvrir plus de guichets, c'est simplement inoui !
Les gens de ce Canton Sud sont excédés mais pris en otage ; d'une part par La Poste qui n'a de « service public » que le nom, et d'autre part une Mairie qui ne réagit jamais face aux problèmes de dimensionnement de ses services.
Prenez le BMO (organe de propagande officiel des socialistes locaux) de septembre, en page 13 :
Il fantasme sur un futur centre administratif, parlant même « d'une ville en constante recherche de services publics de qualité ».
Le rédacteur n'est surement jamais allé à La Poste du Petit Pont …
Un peu de concret !!!
Nous suggérions ici il y a presque un an la création (réelle, celle-là ) d'un centre de services publics dans le Canton Sud, regroupant un nouveau bureau de Poste mieux dimensionné, les services de l'ANPE et l'Unédic fusionnés, la CPAM, etc). Espérons être entendus un jour !
Les habitants de ces quartiers Sud méritent, comme tous les Alfortvillais, que l'on s'occupe d'eux.
On ne passe pas de 36.000 Ã 42.800 habitants sans repenser l'organisation des services publics !
Nous avons 22.400 habitants par bureau (voir article précédent – lien). C'est insoutenable !
Si des élus du Conseil Municipal lisent nos articles, certains, proches du Maire, pourront oeuvrer avec nous à lui faire prendre conscience de ces problèmes qui ne semblent guère le passionner.
Jacques T.