Le promoteur Nexity et l'architecte Roland Castro présentent encore des tours d’habitation, malgré le rejet qu'ont suscité ces immeubles dans l'histoire urbaine récente.

Et selon Les Echos « Le projet a déjà été présenté à plusieurs élus de première couronne, dont  Alfortville, Puteaux, Clichy, Gennevilliers où le promoteur tenterait bien de breveter son prototype Â».

Nous avons beau nous insurger contre l’accumulation des tours HLM à Alfortville (lien), la Mairie continue à prospecter dans ce sens.

De quoi s’agit-il cette fois ?

En ce mois de mars 2010, Roland Castro persiste ! Extrait :

La tour d'habitation revient au goût du jour. Le promoteur Nexity et l'architecte Roland Castro présentent leur concept au Mipim.

Les images de tours fleuries à tous les étages sont celles du Grand Paris, en moins haut. Le promoteur Nexity et l'architecte Roland Castro ont voulu prolonger l'exercice du concours auquel ils ont participé en 2009 en passant au stade opérationnel, bravant le désamour qu'ont suscité ces immeubles dans l'histoire urbaine récente. « Le débat sur les tours est très mal "barré", écrit Roland Castro, parce que le citoyen a toutes les raisons d'être remonté contre ces silos de stockage dans lesquels on a fait des groupes de 5 pièces sur 17 niveau (…). 

Une idée de village vertical

Des tours  de 57 mètres, Des rez-de-chaussée à échelle du piéton, des espaces extérieurs à tous les étages, terrasses ou jardins en pleine terre, privés ou partagés, … L'idée du village vertical n'est pas loin, y compris dans la forme fragmentée que prendraient ces empilements (…)

Les concepteurs de ce produit immobilier baptisé « Habiter le ciel Â» affirment pouvoir donner vie à cette série d'utopies pour un prix de 4.000 à 4.700 euros par mètre carré, parking compris, (limité à 0,5 place par logement). Un prix de marché dans de très nombreuses communes d'Ile-de-France (hors Paris) où les transactions se signaient en moyenne autour de 4.300 euros le mètre carré neuf au dernier trimestre 2009.

Silhouette adaptable

Il entend mettre en avant l'urbanité de ces immeubles mixtes et de faible emprise au sol offrant « la qualité de l'habitat individuel en s'adaptant à la nécessité du collectif Â», et négocier ferme avec des collectivités : « Nous considérons, dans la suite des réflexions sur le Grand Paris, qu'il en va aussi de la responsabilité des communes et de leurs aménageurs de rendre ces constructions possibles et accessibles en diminuant les prix du foncier Â», poursuit-il.

Amis alfortvillais, si vous voulez toujours plus de tours, … votez Rouquet !

Roland D.